La Chine redéfinit son industrie porcine : moins d’importations, plus d’efficacité en 2026
- BMD International
- 13 sept.
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En 2026, l’élevage porcin en Chine devrait afficher une production stable, tandis que les importations de viande de porc reculeront progressivement. Le cheptel national atteindrait environ 709,5 millions de têtes, garantissant une offre suffisante sur le marché intérieur.
Bien que le nombre de truies ait augmenté au début de 2025 par rapport à 2024, des prix du porc moins favorables pourraient réduire les marges des éleveurs, décourager le renouvellement des truies et accélérer la sortie des petits producteurs. Néanmoins, les effectifs moyens de truies devraient rester stables, établissant les bases d’une production solide en 2026.
Les grands groupes continuent de miser sur l’amélioration génétique, entraînant une reprise modérée des importations de reproducteurs après une année 2025 plus faible. L’objectif : améliorer le nombre de porcelets sevrés par truie et par an, et renforcer la productivité.
La production de viande de porc est estimée à 57,15 millions de tonnes CWE, soutenue par une bonne disponibilité de porcelets, malgré des carcasses plus légères et une demande intérieure stagnante. Les abattages devraient atteindre 703,8 millions de têtes.
Les importations, quant à elles, devraient diminuer à 1,3 million de tonnes CWE, conséquence d’une demande modérée et de stocks élevés en entrepôts frigorifiques.
La Chine se rapproche ainsi d’une autosuffisance renforcée, portée par la génétique et l’efficacité de ses élevages.